Isabelle Cals coule sans effort son superbe soprano dans le personnage tourmenté de la gouvernante, déployant sa voix riche et ronde, incarnant parfaitement cette figure complexe, dont on ignore si les spectres ne naissent pas uniquement dans son imagination.
Isabelle Cal's superb soprano effortlessly inhabits the tormented character of the governess with a rich and round tone. She embodies perfectly that complex character for whom, although we never know, the ghosts may be born of her imagination.
Nicolas Grienenberger Classiquenews.com
A Bordeaux, Mireille Delunsch proposait de La Gouvernante un portrait que l'on pensait définitif. Isabelle Cals réussit à atteindre la même intensité d’expression, tant le jeu et le chant épousent les moindres inflexions du rôle. Désormais soprano à part entière, la voix répond à toutes les sollicitations de la partition. Et si finalement, ce Tour d'écrou continue d'interroger, une fois le rideau tombé, c'est par la force d'une interprétation qui, sans concéder la moindre note, sait préserver la part d'ombre nécessaire à l’opéra de Britten.
In Bordeaux, Mireille Delunsch offered a portrait of the Governess which seemed to be definitive. Isabelle Cals achieves the same intensity of expression, her acting and singing together revealing the smallest nuances of the part. Formerly a mezzo soprano, her now fully realized soprano voice responds to all the demands of the role. And if finally, after the curtain falls, this Turn of the Screw continues to engage, it is because of an interpretation which, without conceding a single note of the score, knows how to preserve the shadowy quality necessary to Britten's work.
Christophe Rizoud, Forumopera