Isabelle Cals s'est produite sur de nombreuses scènes nationales et internationales, parmi lesquelles l'Opéra National de Paris, la Scala de Milan, le Festival de Salzbourg, le Théâtre des Champs-Elysées, le Capitole de Toulouse, la Monnaie de Bruxelles, l'Opéra d'Amsterdam, le Barbican Center, les Chorégies d'Orange, le Grand Théâtre de Genève, le théâtre du Châtelet. Elle a chanté sous la direction de Sir Colin Davis (avec qui elle a notamment enregistré Les Troyens... lire la suite.
Isabelle Cals, après avoir chanté des rôles de mezzo, a glissé vers le répertoire de soprano. Manifestement, cette évolution s’est faite avec bonheur : ses aigus sont faciles, sa scène de la lettre est superbe.
After singing mezzo roles Isabelle Cals has transitioned into the soprano Fach. This evolution has obviously been extremely successful: her high notes seem effortless and she is superb in the Letter scene.
D’un impact rigoureusement serti, Isabelle Cals livre une Tatiana faussement fragile ; émission élégante et couleur volontaire cisèlent un chant qui toujours émeut, jusqu’à l’ultime – à l’Acte III : « le bonheur est passé si près de nous », à pleurer.
With a precisely constructed impact, Isabelle Cals offers us a falsely fragile Tatiana. Her elegant projection and authoritative color chisel a singing which always moves you on to the sublime last act: Act III “Happiness was so close to us” which is simply to cry for.
En Tatiana, la soprano Isabelle Cals déploie un ambitus large. En un russe parfaitement articulé, consonnes dures comme molles, la mélancolie première de l’héroïne se traduit par une voix légèrement sourde. Les graves, puisés au fond de la poitrine, cèdent ensuite la place à des aigus longuement tenus, sans effet de souffle, sur ses espoirs d’amour réciproque dans la scène de la lettre, ou à des aigus tranchants lorsqu’elle affirme sa fidélité à Grémine.
As Tatiana, the soprano Isabelle Cals demonstrates the extremely wide range of her voice. In a perfectly articulated Russian, hard consonants as well as soft ones, she perfectly expresses the initial melancholy with the help of a slightly muffled voice. Then, coming from the lower part of her chest, the low notes give place to highly sustained high notes produced without air “effect”, when she wishes for reciprocal love as expressed in the Letter scene, or to sharply high notes when she affirms her fidelity to Gremine.
La princesse étrangère, très piquante et efficace Isabelle Cals.
Very racy and convincing Isabelle Cals as the Foreign princess.
La princesse parfaite de morgue d’Isabelle Cals.
Isabelle Cals’s princess was the perfection of disdainful arrogance.
La soprane qui joue La Princesse étrangère (Isabelle Cals dans une magnifique robe rouge) a une voix très égale du haut en bas de l’ambitus, brillante et riche à la fois, avec de très beaux aigus.
The soprano who plays the Foreign princess (Isabelle Cals, in a gorgeous red dress) has a very homogeneous voice, maintaining its brightness and richness throughout her entire vocal range, with very beautiful high notes.
La princesse étrangère d’Isabelle Cals est réussie et intéressante vocalement et scéniquement.
Isabelle Cals' Foreign princess is successful and interesting, both vocally and dramatically.
Dans le rôle principal de la coquette Conception qui ne se contente pas de flirter, la soprano française Isabelle Cals chante et joue avec une exubérance communicative.
In the leading role of the coquette Conception, French soprano Isabelle Cals sang and acted with contagious exuberance.
Isabelle Cals lui donne, en Alice, une réplique soignée ; l'aigu domine les ensembles avec une rare franchise.
Isabelle Cals, as Alice, gives him a polished response; her high notes dominate the ensembles with a rare freedom.
Isabelle Cals coule sans effort son superbe soprano dans le personnage tourmenté de la gouvernante, déployant sa voix riche et ronde, incarnant parfaitement cette figure complexe, dont on ignore si les spectres ne naissent pas uniquement dans son imagination.
Isabelle Cals' superb soprano effortlessly inhabits the tormented character of the governess with a rich and round tone. She embodies perfectly that complex character for whom, although we never know, the ghosts may be born of her imagination.
A Bordeaux, Mireille Delunsch proposait de La Gouvernante un portrait que l'on pensait définitif. Isabelle Cals réussit à atteindre la même intensité d'expression, tant le jeu et le chant épousent les moindres inflexions du rôle. Désormais soprano à part entière (après avoir chanté Carmen, Concepcion et Metella), la voix répond à toutes les sollicitations de la partition, moins charnelle que spirituelle mais vacillante et déterminée, acerbe et douce, pitoyable et inquiétante, en un mot : équivoque. Et si finalement, ce Tour d'écrou tourangeau continue d'interroger, une fois le rideau tombé, c'est par la force d'une interprétation qui, sans concéder la moindre note, sait préserver la part d'ombre nécessaire à l'opéra de Britten.
In Bordeaux, Mireille Delunsch offered a portrait of the Governess which seemed to be definitive. Isabelle Cals achieves the same intensity of expression, her acting and singing together revealing the smallest nuances of the part. Formerly a mezzo soprano, singing Carmen, Conception, et Metella, her now fully realized soprano voice responds to all the demands of the role, less earthy than spiritual, but flickering and determined, sharp and tender, pathetic and anxious,in other words, ambiguous. And if finally, after the curtain falls, this Turn of the Screw continues to engage, it is because of an interpretation which, without conceding a single note of the score, knows how to preserve the shadowy quality necessary to Britten's work.
Isabelle Cals a toutes les qualités de clarté, de délicatesse dramatique, d'engagement et de retenue à la fois qu'exige le rôle très fouillé de la Gouvernante, en réalité le révélateur de l'opéra. Jamais on ne la surprend en flagrant délit de complaisance, son air "How beautiful it is" est abordé dans l'émerveillement et c'est à la faveur d'un conflit toujours vocal, ne cédant jamais au pathos, qu'elle affronte le personnage spectral de Peter Quint.
Isabelle Cals has all at once the clarity, dramatic delicacy, commitment and restraint required by by the complex role of the Governess who is the revelatory heart of the opera. She is never indulgent; her air "How beautiful it is" is undertaken in wonder, never giving in to pathos, in the service of an always vocal conflict with the spectral character of Peter Quint.
La gouvernante d'Isabelle Cals, touchante, en état de grâce, stylistiquement parfaite, sait susciter un état de trouble psychologique et laisse planer toutes les interprétations possibles.
Isabelle Cals' Governess, touching, in a state of grace, stylistically perfect, portrays a state of psychological anguish and leaves all interpretations possible.
Le couple des Ford est quant à lui en tous points remarquable (...) Isabelle Cals est une parfaite commère, aussi à l'aise dans les trilles que dans le legato, et jouant le rôle avec brio.
The Ford couple is remarkable in every aspect (…) Isabelle Cals is a perfect Alice, as at ease with trills as with legato and playing the part with panache.
L'Alice d'Isabelle Cals impressionne également par la beauté et la frappante maîtrise de son instrument, mais aussi par sa théâtralité.
The striking command of her beautiful voice combined with her theatrically make Isabelle Cals' Alice truly impressive.
Isabelle Cals (Alice) offre un chant fluide, agile et expressif.
Isabelle Cals, very good as Alice, with a very warm voice and well balanced in registers, offered a refined and graceful interpretation and showed great command of the role.
Isabelle Cals, très bonne en Alice Ford, de voix très chaude et équilibrée dans les registres, faisant preuve de raffinement et de grâce dans l'interprétation ainsi que d'une grande maîtrise du rôle.
Alice Ford was French soprano Isabelle Cals. We enjoyed her performance very much. She has a central role in the opera and took it up with great efficiency, both in terms of her vocal ability, and in the field of scenic interpretation.
Les quatre solistes sont de premier plan (...) Isabelle Cals, donnant de l'épaisseur à un emploi qui n'en a guère.
Isabelle Cals a fort bien réussi sa mue de mezzo à soprano, livrant un portrait à la fois noble et généreux de Madame Lidoine.
Isabelle Cals' change from mezzo to soprano is clearly successful. She offers a portrait at once noble and generous of Madame Lidoine.
Isabelle Cals offre immédiatement les qualités d'un chant souple et corsé qui confère une douce autorité, idéale à Madame Lidoine.
Isabelle Cals offers a supple and strong vocalism, conferring a gentle authority to Madame Lidoine, ideal for the role.
Armide, voilée, s'avance avec l'élégance d'une belle de Dubai. La grâce et la projection soyeuse d'Isabelle Cals portent sans faillir les colères et les espoirs de ce rôle splendide.
Le rôle titre chanté par Isabelle Cals est également de très grande qualité, grâce à sa voix chaleureuse et bien maîtrisée.
Grétry exige de la Jalousie une intensité tragique, un sens de la déclamation, qu'Isabelle Cals affronte avec beaucoup d'autorité.
Isabelle Cals' tough as nails Armide possessed a vocal power and command of the stage. Cals' powerhouse performance contained an authority that anchored the show.
Isabelle Cals, ancienne élève de l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Paris, triomphe du très exigeant cycle Harawi, pour "grand soprano dramatique et piano", grâce à une parfaite maîtrise technique mais aussi bien sûr à l'intensité de son engagement dramatique et de sa concentration.
Les dames sont bien assorties de timbre, avec des couleurs sombres qui coupent court à toute futilité (…) et tant l'Elvira d'Isabelle Cals que l'Anna (…) disposent d'une palette expressive très dense.
Isabelle Cals excels in the trouser-role of Ascanio, observing the intrigues around her with melodious wit and wisdom.
Isabelle Cals est de la même étoffe : habitée, vivante, toujours juste, farouche ou transparente quand il le faut, avec quelque chose d'inquiétant dans le timbre qui nous dit qu'elle n'est pas tombée du ciel mais sans doute arrivée meurtrie du château de Barbe-Bleue.
Isabelle Cals est une Mélisande à sa hauteur, belle, gracile et gracieuse, égarée, farouche oiseau craintif, voix corsée, au riche médium sensuel, qui arrache l'héroïne aux versions étiques et éthérées.
Très attendue, Isabelle Cals, évanescente dans les costumes de Caroline Constantin, n'a pas déçu et transfigure un rôle que l'on croirait exprès écrit pour sa voix, tant sa Mélisande semble insaisissable, chrysalide d'un jour, arrivée d'on ne sait où, partie pour nulle part.
As Therese, Isabelle Cals reveals a startling stage presence and an incisive tone.
Ebenfalls großartig Isabelle Cals als Giulietta.
Üppigeres Stimmmaterial bietet Isabelle Cals als Giulietta auf.
Poétique, héroïque ou espiègle, Isabelle Cals jusqu'au bout des doigts, jusqu'au bout du regard, séduit de son chant, charme de sa présence. Quelle vaillance pour clamer les vers de Tristan Corbière martelés par Baudrier. Quel visage d'icône dans la prière de « La Fiancée perdue » de Messiaen. Quelle émotion suspendue aux lèvres d'un pianissimo.
Isabelle Cals vocalement irréprochable et visuellement torride.
(…) le magistral Sesto d'Isabelle Cals. La voix est superbe avec des couleurs ravissantes et des vocalises réalisées avec brio et panache, ainsi qu'une maîtrise du souffle remarquable.
Isabelle Cals, unique représentante du chant français, est un Ascagne de référence.
(…) l'Ascanio prodigieusement sonore d'Isabelle Cals. Le timbre est puissant et attachant, le chant mené avec constance et sécurité, la technique est solide.
La ravissante Isabelle Cals se tire avec les honneurs de Giulietta.
Isabelle Cals, Mélisande toute vibrante d'émotion contenue (…) Sa voix longue et chaude de texture, d'une projection parfaite, colore la ligne de chant d'accents particuliers et inhabituels : elle incarne la femme égarée – et non la petite fille perturbée que l'on nous offre trop souvent…
Sa Concepcion troublante et sensuelle emporte tout ce beau monde dans un vaste tourbillon ; la voix, au timbre prenant et très personnel, s'épanouit sans effort, chaleureuse et parfaitement projetée.
(…) un abattage scénique époustouflant ; une voix qui a fait ses preuves.